Deuxième pas. Rascal qui avait trop d'album cette année là, quitte son pseudo. "Alors Stephane; pour le prochain album, tu veux dessiner quoi ?" Et moi : "Des bateaux." C'est tout. Il aurait pu me faire des pirogues, des galions, des catamarans, je sais pas moi… C'était des péniches. Parfait. Il est en suite allé dans son coin de Belgique faire quelques photos de canaux. Quand il m'a fait visité les lieux quelques mois plus tard, j'ai eu la sensation bizarre de visiter un endroit que je connaissais déjà. Troublant.
Commentaires
La dernière illustration de la péniche qui vole me laisse toujours perplexe... est- ce Rascal qui a voulu cette image ? Quel est son rapport à Rimbaud ? Néanmoins je suis tombée amoureuse de cet album... Merci à vous !
Non, c'est mon idée, la glace gèle, le bateau part…
Pourquoi rester terre à terre (eau à eau) ?
J'ai marqué la fin d'une façon plus significative, plus onirique.
Je suis désolé que cela vous perplexise !
Je vois... mais vous vouliez plutôt dire que la glace dégèle non ? Et c'est le rêve qui prend le dessus, l'imagination, d'où la péniche qui vole... L'illustrateur a aussi sa place dans l'histoire ! La toute dernière est aussi votre idée ?
Je travaille sur cet album et j'aimerai savoir si la personne d'Arthur Vandevoorde est réelle ?? Est ce que Rascal l'a vraiment rencontré et c'est de cette rencontre qu'est née l'histoire ? Les citations sont -elles réelles ? Ou sommes nous encore dans un lien imaginaire - réel à travers les croquis légendés ?
Y aurait-il un moyen de contacter Rascal ?
Merci de votre aide !!
Oui, je crois Arthur Vandevoorde était (est) batelier, Rascal me l'a présenté je crois. Pour les citations, je n'en suis pas responsable, mais je ne peux vous donner les coordonnées de Rascal, comme ça, sur un blog.
Oui, les croquis sont là pour rattacher au réel.
Bonjour !!
Merci pour vos réponses si rapides et intéressantes pour mon travail. Je vous laisse mon mail s'il est possible que vous m'y laissiez les coordonnées de Rascal : loracyne@yahoo.fr
bonjour,
Je travaille sur La Princesse de neige et comme Caroline la dernière double page m'intrigue. Quelle signification lui donnez-vous? Faut-il y voir des inspirations du surréalisme (de Magritte par exemple)? La 4ème de couverture m'intrigue également est ce un lien entre le monde des bateliers et celui des "terriens"? Le reflet du code barre signifie-t-il que le monde des bateliers peut être assimilé à un monde fermé (comme une prison)? Vos illustrations du réel sont-elles toutes issues des photographies présentées dans la maquette? Pourquoi autant d'espace libre autour des illustrations?
Et bien et bien, Coraline… que de questions raisonnées…
Le bateau volant, c'est juste un choix surréaliste, je trouve ça poétique les bateaux qui volent.
J'aime bien Magritte, c'est mauvais peintre mais un bon illustrateur.
Pour la 4è, faut pas vous casser, à une époque je cherchais à intégrer les codes barres de façon esthétique (mais ça m'a passé).
Toutes les images ne viennent pas de photos, j'ai dû utiliser 10 % de ce que m'a envoyé Rascal.
Pour l'espace libre, je trouve que ça renforce l'intimité et le choix du cadrage, mais ça ne convient pas à tous les livres.
Bonne soirée à vous, Coralie n°2
Merci de votre réponse rapide, cela m'a beaucoup aidé.
Coralie